Vous êtes passionné par la création d’espaces extérieurs harmonieux et durables ? Vous envisagez une carrière où la nature est votre toile et le paysage votre palette ? Alors, le métier d’architecte paysagiste pourrait être la voie qui vous mènera vers une carrière enrichissante et créative. Marie, architecte paysagiste passionnée et créatrice de l’agence Pando depuis 5 ans vous livre ses conseils et son expertise pour devenir architecte paysagiste. Dans cet article, nous explorerons les formations nécessaires, les compétences requises et les conseils pratiques pour ceux qui aspirent à devenir architecte paysagiste. Plongeons ensemble dans le monde captivant de l’architecture paysagère, où le mariage entre l’art, la science et la nature crée des environnements uniques et inspirants. Vous êtes prêts ? Naviguons dans le monde des espaces verts ensemble !
Devenir un.e architecte paysagiste comme Marie
L’aspiration à devenir architecte paysagiste
Pour beaucoup, le chemin vers le métier d’architecte paysagiste n’est pas toujours direct. Marie en est un exemple frappant. Au départ, son intérêt était davantage axé sur l’architecture de construction, attirée par la création d’espaces intérieurs. Cependant, au fil de ses explorations et de son apprentissage, elle a découvert une toute nouvelle passion pour l’architecture paysagère. Fascinée par la possibilité de façonner des environnements extérieurs qui fusionnent harmonieusement avec la nature, elle a décidé de changer de cap. C’est ainsi qu’elle s’inscrit à une formation en BTS aménagement paysager, séduite par l’idée de devenir architecte paysagiste. Son immersion dans ce domaine lui a confirmé que c’était là sa véritable voie. Forte de cette certitude, elle a persévéré avec détermination dans sa formation, convaincue que sa passion pour la conception d’espaces extérieurs durables et esthétiques était un guide précieux pour son avenir professionnel.
Les prédispositions spécifiques pour se former au métier
Le métier d’architecte paysagiste est un domaine exigeant qui demande un ensemble varié de compétences et d’intérêts spécifiques. Selon Marie, qui a une expérience approfondie dans ce domaine, il est essentiel d’avoir une affinité profonde pour la nature. Cette connexion intime avec l’environnement naturel permet à l’architecte paysagiste de comprendre et d’apprécier pleinement les complexités des écosystèmes, ainsi que les interactions entre les différents éléments du paysage.
En plus de cette sensibilité à la nature, un sens esthétique développé est également crucial pour réussir en tant qu’architecte paysagiste. La capacité à percevoir la beauté dans les formes, les couleurs et les textures est essentielle pour créer des espaces extérieurs attrayants et harmonieux qui plaisent à l’œil et à l’esprit.
Parallèlement, une solide capacité d’analyse est un autre pilier de la réussite dans ce domaine. L’architecte paysagiste doit être capable d’évaluer les caractéristiques du site, telles que la topographie, le climat, le sol et la végétation existante, afin de concevoir des solutions adaptées et durables qui répondent aux besoins du client tout en préservant l’intégrité écologique du paysage.
En outre, de bonnes compétences en communication sont indispensables pour établir des relations fructueuses avec les clients, les collègues et les parties prenantes. L’architecte paysagiste doit être capable de traduire les idées et les besoins du client en concepts et en plans clairs et réalisables, tout en collaborant efficacement avec d’autres professionnels impliqués dans le projet.
Enfin, une curiosité insatiable pour l’apprentissage est un trait essentiel pour réussir dans ce domaine en constante évolution. Les avancées technologiques, les nouvelles tendances en matière de durabilité et les découvertes en sciences environnementales nécessitent une mise à jour constante des connaissances et une ouverture d’esprit pour intégrer ces nouveaux éléments dans la pratique professionnelle de l’architecte paysagiste.
Les compétences à développer pour devenir architecte paysagiste
Les compétences requises pour exceller en tant qu’architecte paysagiste sont variées et complémentaires. Tout d’abord, il est essentiel de posséder une bonne capacité d’analyse des besoins, ce qui implique la capacité d’examiner attentivement les exigences du projet et de comprendre les défis potentiels pour y répondre de manière efficace et innovante.
De plus, il est primordial de savoir être à l’écoute des clients, qu’il s’agisse d’institutions ou de particuliers. Cette compétence permet de bien comprendre leurs attentes, leurs préférences et leurs contraintes, afin de traduire leurs aspirations en concepts et en plans concrets.
Enfin, bien que facultatif, savoir dessiner peut être un atout précieux pour un architecte paysagiste. Il existe différentes approches du dessin, allant des croquis précis aux représentations plus artistiques et conceptuelles. Quelle que soit la méthode choisie, la capacité à visualiser et à communiquer ses idées à travers le dessin peut grandement enrichir la pratique professionnelle de l’architecte paysagiste, comme l’a expérimenté Marie.
Les logiciels de l’architecte paysagiste
Il est indispensable pour un architecte paysagiste d’être à l’aise avec l’utilisation de différents logiciels, qui constituent des outils essentiels dans la conception, la modélisation et la communication de leurs projets. Parmi les logiciels les plus couramment utilisés, on retrouve :
- Autocad, Archicad, Nanocad : des logiciels de dessin assisté par ordinateur (DAO) largement utilisés dans le domaine de l’architecture paysagère pour la création de plans techniques et de dessins détaillés. La licence étudiante gratuite permet aux étudiants d’accéder et de se former à cet outil puissant.
- Sketchup, Lumion : des logiciels de modélisation 3D qui permettent aux architectes paysagistes de créer des représentations tridimensionnelles de leurs projets. Cette capacité à visualiser les conceptions dans un environnement 3D offre une perspective réaliste et aide à mieux communiquer les idées aux clients et aux collaborateurs.
- Suite Adobe : cette suite logicielle, comprenant des outils tels que Photoshop et Illustrator, est largement utilisée pour la création et la manipulation d’images, de graphiques et d’illustrations. Ces logiciels sont précieux pour la présentation visuelle des projets, l’élaboration de documents graphiques et la création de supports de communication attractifs.
- Pack Office : bien que moins spécifique au domaine de l’architecture paysagère, la maîtrise des outils de la suite Microsoft Office, tels que Word, Excel, est importante pour la gestion de projet, la rédaction de rapports et la communication professionnelle.
Être à l’aise avec ces logiciels permet à l’architecte paysagiste de travailler de manière efficace et professionnelle, en exploitant pleinement les possibilités offertes par la technologie pour concrétiser ses idées et ses conceptions.
Devenir architecte paysagiste : le parcours de formation
Les principaux établissements de formation pour devenir architecte paysagiste
Pour obtenir le titre DPLG (Diplômé par le gouvernement), plusieurs établissements proposent des programmes de formation spécialisés dans le domaine de l’architecture paysagère. En effet, le Diplôme d’architecte diplômé par le gouvernement est délivré dans 4 écoles situées à Lille, Versailles, Bordeaux et Marseille. Ces établissements sont accessibles via des concours d’entrée sélectifs.
En France, deux institutions renommées offrent des cursus de qualité dans ce domaine, ils permettent d’obtenir un diplôme d’ingénieur à la fin de ses études. L‘Agrocampus Ouest à Angers (Institut National d’Horticulture et de Paysage – INHP) est réputé pour son approche pédagogique axée sur la botanique et la science des plantes, ce qui enrichit considérablement la compréhension de l’architecture paysagère. De même, l’ENP (Ecole de la Nature et du Paysage) à Blois, affiliée au département de l’INSA Centre-Val de Loire, propose des programmes complets qui mettent l’accent sur la conception écologique et durable des espaces extérieurs. Comme pour le titre DPLG, ces écoles sont accessibles sur dossier et concours.
À l’étranger, des options intéressantes sont disponibles pour les étudiants aspirant à une carrière internationale. Par exemple, l’Université de Liège en Belgique propose un programme d’architecture du paysage au sein de son département AGRO BIO TECH à Gembloux. Ce programme offre une perspective unique sur les défis environnementaux contemporains et la manière dont l’architecture paysagère peut y répondre de manière innovante. A noter que pour postuler au sein de ce cursus, il est obligatoire de participer aux journées portes ouvertes. De même, l’HEPIA en Suisse, avec son Master en Architecture du Paysage à Genève, offre une formation polyvalente et complète qui met l’accent sur les aspects techniques et esthétiques de la conception paysagère. Ces programmes offrent une opportunité précieuse pour les étudiants souhaitant explorer différentes perspectives et approches dans le domaine de l’architecture paysagère.
Le parcours de formation de Marie
Le parcours scolaire et professionnel de Marie est le reflet de son engagement et de sa passion pour l’architecture paysagère. Après avoir obtenu son baccalauréat, elle s’est lancée dans une formation intensive qui l’a conduite à un niveau d’études de BAC +5.
Son premier jalon dans cette voie a été un BTS Aménagement Paysager à Dijon (Quetigny) d’une durée de deux ans. Au cours de cette formation, elle a eu l’opportunité de choisir entre deux spécialités : le terrain ou la conception, et c’est vers cette dernière qu’elle s’est orientée. Durant sa deuxième année, Marie a effectué un stage auprès d’un architecte paysagiste à Avignon, ce qui lui a permis de mettre en pratique ses connaissances théoriques et d’acquérir une expérience précieuse sur le terrain.
Fortement motivée par son désir de perfectionnement, Marie a ensuite poursuivi ses études en intégrant le cursus en Architecture du Paysage à l’HEPIA en Suisse, à Genève. Grâce à la qualité de sa formation en BTS, elle a été admise directement sur dossier, sans avoir à passer par des épreuves de concours. Pendant ses trois années d’études, chaque semestre était ponctué de projets à suivre, avec une méthodologie de travail en deux phases : une phase d’analyse en groupe suivie d’une présentation individuelle du projet en fin de semestre. En dernière année de son bachelor, Marie a eu l’opportunité de réaliser un stage de sept mois au sein d’une agence d’architecture paysagère, où elle a pu mettre en pratique ses compétences et se familiariser avec le fonctionnement d’une agence professionnelle.
En parallèle de ses études, Marie a également accumulé diverses expériences professionnelles, notamment par le biais de jobs d’été dans des entreprises de paysage, lui permettant ainsi de compléter son expérience pratique et de développer ses compétences sur le terrain. De plus, lors de son stage au sein d’une agence d’architecture paysagère, ce qui lui a offert une vision concrète du quotidien de ce métier et lui a permis de se familiariser avec les exigences et les défis du secteur professionnel. Ces expériences variées ont enrichi son parcours et lui ont permis d’acquérir une compréhension approfondie du métier d’architecte paysagiste, tant sur le plan théorique que pratique. Avant de finalement donner naissance à son projet : l’Agence Pando.
Les principales matières étudiées
Les études pour devenir architecte paysagiste sont structurées de manière à fournir aux étudiants une base solide dans un large éventail de disciplines essentielles à la pratique de ce métier.
Au cours de la première année, les cours sont principalement axés sur des aspects généraux et théoriques, visant à poser les fondements de la compréhension des paysages et des processus naturels. Ces cours comprennent notamment la pédologie, qui étudie la formation et les caractéristiques des sols, la géomorphologie, qui examine la structure et l’évolution des formes de relief, ainsi que l’hydrologie, qui se concentre sur le cycle de l’eau et son interaction avec les paysages. De plus, les étudiants apprennent à reconnaître et à comprendre la diversité des végétaux grâce à des cours de botanique et d’étude des végétaux, qui portent sur l’identification et les caractéristiques des différentes espèces végétales, y compris les plantes herbacées. Enfin, la topographie est également abordée, offrant aux étudiants les compétences nécessaires pour interpréter et représenter les caractéristiques du terrain dans leurs projets.
Au fil des années, le programme d’études évolue pour intégrer des matières plus spécifiques liées à la conception et à l’aménagement paysager. Ainsi, les étudiants se plongent dans la conception végétale, qui explore les principes et les techniques de disposition des plantes dans les projets d’aménagement. Ils se familiarisent également avec la construction des projets paysagers, en apprenant à élaborer des plans détaillés et à choisir les matériaux et les techniques de construction adaptés à chaque projet. Enfin, les aspects techniques de la profession sont approfondis, notamment en ce qui concerne les normes de construction, les technologies émergentes et les pratiques durables, permettant ainsi aux étudiants de développer une expertise complète dans la réalisation de projets d’aménagement paysager innovants et respectueux de l’environnement.
Avant de se lancer dans une formation d’architecte paysagiste
Prendre connaissance de l’écosystème de l’architecture paysagiste
Le métier d’architecte paysagiste est au cœur d’une multidisciplinarité essentielle pour la réussite des projets. Il s’agit d’un métier transversal qui requiert une connaissance approfondie dans de nombreux domaines techniques et collaboratifs. L’architecte paysagiste interagit régulièrement avec diverses professions tout au long des projets, ce qui souligne l’importance d’avoir une compréhension holistique du processus de conception et de réalisation.
Parmi les partenaires avec lesquels l’architecte paysagiste collabore étroitement, on retrouve les paysagistes, les piscinistes ou encore les constructeurs de réseaux de canalisations, qui jouent un rôle essentiel dans la concrétisation des plans et des conceptions grâce à leur expertise pratique et leur maîtrise des techniques d’aménagement extérieur. Les fournisseurs de matériaux comme les fournisseurs de mobiliers et d’éclairages constituent également des acteurs clés, fournissant les matériaux nécessaires à la réalisation des projets et contribuant ainsi à leur mise en œuvre.
Les urbanistes sont également des interlocuteurs importants, notamment dans le cadre de projets urbains à plus grande échelle. Bien que leur focus soit plus large et englobe les aspects urbanistiques, une collaboration étroite avec les architectes paysagistes est souvent nécessaire pour intégrer harmonieusement les éléments naturels dans les plans de développement urbain.
L‘architecte paysagiste doit donc être capable de communiquer efficacement avec tous ces acteurs et de coordonner leurs efforts pour atteindre les objectifs du projet. Cette capacité à travailler en collaboration avec diverses parties prenantes et à intégrer leurs compétences et leurs perspectives dans la conception et la réalisation des projets est essentielle pour garantir leur succès. Le nombre de partenaires impliqués dans un projet peut varier en fonction de son échelle et des exigences spécifiques du client, mais une compréhension approfondie des besoins et des attentes de toutes les parties prenantes est toujours essentielle pour assurer la cohérence et la qualité du résultat final.
Les conseils de Marie pour devenir architecte paysagiste
Avec le recul et l’expérience acquise au fil de son parcours professionnel, Marie nous partage un conseil précieux pour ceux qui aspirent à devenir architecte paysagiste :
« Si on veut concevoir correctement, il faut avoir un minimum d’expérience terrain pour savoir de quoi on parle.«
Cette affirmation souligne l’importance capitale de l’expérience pratique dans le développement des compétences nécessaires à la réussite dans ce métier. Marie encourage ainsi les aspirants architectes paysagistes à s’immerger dans le domaine dès que possible afin de comprendre les réalités et les défis du terrain.
Pour ce faire, elle recommande de multiplier les expériences professionnelles telles que des stages, des stages découvertes et des emplois saisonniers. Ces occasions offrent une opportunité précieuse d’acquérir une connaissance pratique du travail sur le terrain, ainsi que d’observer et d’apprendre auprès de professionnels chevronnés.
En outre, Marie souligne l’importance de rencontrer des architectes paysagistes en activité pour échanger sur leur expérience et recueillir des conseils pratiques. Participer à des événements professionnels tels que des salons spécialisés comme le Salon de l’Habitat peut également offrir des occasions de réseautage et d’apprentissage enrichissantes.
Enfin, Marie encourage les aspirants architectes paysagistes à se poser les bonnes questions afin de définir leur orientation et leurs objectifs professionnels. Il est essentiel de réfléchir à ce qui les intéresse dans le domaine du paysage et de l’aménagement, afin de choisir la formation et la spécialisation qui correspondent le mieux à leurs aspirations et à leurs intérêts.
En suivant ces conseils avisés et en accumulant des expériences significatives, les futurs architectes paysagistes peuvent se préparer de manière optimale à une carrière réussie et épanouissante dans ce domaine passionnant.